Les Observateurs des Médias ODM News

Au total, 25 journalistes et hommes de médias des pays du golf de Guinée bénéficient d’une session de renforcement de capacités sur le reportage portant sur la sécurité maritime dans la zone, à l’initiative du Centre international de formation Kofi Annan pour le maintien de la paix (KAIPTC), en collaboration avec le gouvernement Danois  au sein  du centre situé à Accra au Ghana. Ouverte, lundi 2 octobre 2023 par le directeur de la faculté des affaires  académiques et de la recherche du KAIPTC, Pr Kwessi Aning et le commandant Georges Arko-Dazié,

cette session de formation s’inscrit dans le cadre des interventions visant à réduire l’insécurité maritime et fait partie des réponses intégrées aux menaces à la sécurité et à la sûreté maritimes dans la zone, pour la période 2022- 2026.

Le projet s’appuie sur les expériences du précédent projet de trois ans (2019-2021) sur l’amélioration de la recherche régionale, le renforcement des capacités et la convocation des parties prenantes.

Pour les médias et les professionnels de la communication, il s’agit d’améliorer la base de connaissances et les compétences sur la sécurité maritime afin de contribuer efficacement à la réalisation des actions de lutte dans le Golfe de Guinée. Ces cours qui s’achèveront vendredi, permettront également d’outiller les participants sur l’élaboration des reportages justes dans les états littoraux le long du Golfe de Guinée.

Pour Pr Aning, il est « indéniable « que  l’engagement des médias est primordial pour la lutte contre l’insécurité maritime et donc pour le développement des pays. Selon lui les médias se doivent de communiquer sur les risques, les avantages de la sécurité maritime, et aussi produire aux politiques des » opinions analytiques », pour une meilleure  prise de décision  en matière  de lutte ainsi que  la résolution  des  problèmes  socio-économiques liés à  l’insécurité maritime notamment la piraterie, la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN),  la pollution  maritime.

‘Le Golfe de Guinée perd plus de 1,9 milliard $ chaque année à cause de la piraterie maritime, selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). L’organisme onusien se réjouit toutefois de la réduction des attaques dans la région. Les cas d’incidents liés à la piraterie, y compris les vols et les enlèvements, sont passés de 123 en 2020 à 45 en 2021. Entre janvier et juin 2022, on n’en a compté que 16.

DANIELLE TIEMELE 
AIP