Dans un pays où la mémoire politique porte encore les cicatrices des luttes anciennes, une voix s’élève pour rappeler que l’histoire ne s’écrit pas seulement avec le poids des traditions, mais aussi avec l’élan de la jeunesse. Cette voix, c’est celle de Noba Thomas, président de la Nouvelle Convergence Citoyenne, qui s’adresse à ses compagnons de route avec des mots de gratitude et de confiance.
Il ne parle pas seulement de politique. Il évoque un souffle nouveau, une promesse qui germe dans les cœurs de jeunes femmes et de jeunes hommes décidés à faire entendre leur voix. Pour lui, le soutien arraché malgré les vents contraires et les parrainages obtenus au prix du courage sont la preuve éclatante qu’une nouvelle ère est possible.
Au-delà des calculs électoraux et des rendez-vous repoussés, il voit plus loin. Il voit 2030 comme une étape inévitable, une marche collective vers une Côte d’Ivoire réconciliée avec ses espoirs. « L’avenir ne se mendie pas, il se construit », semble-t-il dire, en rappelant que la jeunesse ne peut rester en marge du pouvoir, condamnée au silence par le mépris ou l’indifférence.
Son appel n’est pas une rupture brutale, mais une vision. Une vision où la jeunesse ne réclame pas seulement sa place, mais prend la responsabilité d’imaginer une nation plus juste, plus inclusive et tournée vers demain. Le message est clair : l’heure de l’attente est passée. Désormais, le destin se façonnera avec des mains jeunes, un regard neuf et une volonté inébranlable.
Estelle Mintanie