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eau potable

La Banque mondiale et des partenaires au développement, notamment la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID), l’Agence française de développement (AFD, se sont dits favorables à travailler en synergie pour aider la Côte d’Ivoire à atteindre l’objectif de développement durable N°6,

à savoir donner un accès sécurisé de l’eau à tous.

Le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana, l’a expliqué mardi 9 juillet 2024 à Abidjan, à l’issue d’une table-ronde des bailleurs qui a regroupé le ministère des Eaux et Forêts et celui de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, en présence d’une délégation de la Banque mondiale conduite par son Vice-président, Ousmane Diagana.

 

 

M. Bouaké a fait remarquer que le gouvernement a travaillé sur un programme qui lui permet de se projeter sur 11 ans. “On avait commencé un projet de 250 millions de dollars et puis avec nos ambitions, la Banque mondiale a estimé que cela demande beaucoup de moyens et donc on va passer d’un projet à un programme. On est donc passé d’un projet de 250 millions de dollars, à 825 millions de dollars mis par la Banque mondiale elle seule”, a-t-il indiqué.

Selon le ministre, l’objectif du gouvernement était de mobiliser 1,2 milliards de dollars. “La Banque mondiale a dit être contente de la stratégie mise en place pour sécuriser les ressources en eau et également les services qu’on veut rendre aux populations, notamment l’accès à l’eau, mais pour donner l’accès à l’eau potable, il faut sécuriser les sources”, a-t-il relevé.

Bouaké Fofana a assuré que les 825 millions de dollars sont déjà signés pour permettre au programme de démarrer bientôt. « La BAD nous a assuré qu’elle va compléter ce montant à 1,2 milliards. Elle va apporter 375 millions de dollars supplémentaires. Les autres partenaires disent qu’ils sont d’accord avec la stratégie que nous avons définie et ils veulent se mettre ensemble pour nous accompagner pendant ces 11 ans de période de planification », a-t-il précisé.


Son collègue des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, a relevé que la Côte d’Ivoire a besoin de financement pour son programme de mis en œuvre des différents projets qui permettent de donner de l’eau potable aux populations mais en même temps qui permettent d’abord de mobiliser l’eau avant de le donner aux populations.

            “Avec la Banque mondiale et les autres partenaires au développement, nous nous sommes mis d’accord pour que le programme qui est validé, avec le gap de financement à rechercher, nous puissions l’avoir pour l’absorber”, a relevé M. Tchagba.

Le directeur régional pour le développement durable Afrique de l’Ouest et Centrale auprès de la Banque mondiale, Chakib Jenane, a assuré que le gouvernement de Côte d’Ivoire dispose d’une stratégie claire et bien définie. “Notre ambition c’est vraiment d’arriver à ce que le gouvernement mette en place cette stratégie. C’est pour quoi on est passé d’une approche projet à une approche programme et donc on a mobilisé 825 millions de dollars déjà approuvé”, a-t-il rappelé.

Pour lui, au regard de l’insuffisance de financement, il était important d’organiser cette table-ronde qui permet aussi de mobiliser d’autres partenaires. “On a confirmation de la BAD et d’autres partenaires qui ont exprimé leur intérêt à se joindre à ce financement. On voudrait mettre en place une plateforme qui va permettre de mobiliser des financements additionnels et permettre au gouvernement d’atteindre ses objectifs de développement durable N°6”, a conclu M. Jenane.

 

 

 


AIP