À l’heure où la Côte d’Ivoire s’affirme comme un pôle de stabilité et de croissance en Afrique de l’Ouest, le député de Séguéla Zoumana Bakayoko, dépeint avec fierté les réalisations phares du mandat du Président Alassane Ouattara. Dans un entretien empreint de rigueur et d’optimisme, le représentant consulaire met en lumière une nation transformée, où infrastructures, inclusion sociale et ambitions industrielles redéfinissent le quotidien des Ivoiriens.
Infrastructures, le socle d’une nation connectée
Le réseau routier ivoirien, décrit comme « l’un des plus performants de la sous-région », symbolise selon l'honorable Zoumana Bakayoko la priorité accordée au désenclavement. « Tous les villages sont désormais accessibles, ce qui a dynamisé les échanges économiques et renforcé la cohésion territoriale », souligne-t-il. Cette modernisation a culminé avec l’organisation réussie de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024. Les stades d’Ebimpé, de San-Pédro, et le mythique Félix Houphouët-Boigny rénové ont non seulement accueilli l’événement sportif, mais aussi « consolidé l’unité nationale », rappelle le diplomate.
À Port-Bouët, le Parc des Expositions, qualifié de « joyau architectural », incarne une double ambition : valoriser le patrimoine culturel ivoirien tout en positionnant le pays comme hub économique régional. « Ces infrastructures ne sont pas que des structures ; elles sont les piliers de notre attractivité », insiste le cadre de Séguéla.
Social, l'accès universel aux services essentiels
L’un des chantiers les plus salués reste l’accès à l’eau potable et à l’électricité pour tous les villages de plus de 500 habitants. « C’est une révolution silencieuse, mais profonde », affirme le député. Selon lui, cette politique a transformé le quotidien de millions d’Ivoiriens, facilitant l’éducation, les soins de santé et l’autonomie des femmes.
Sur le plan économique, la revalorisation du SMIG et des salaires dans les secteurs public et privé illustre, selon ses termes, « un équilibre entre croissance et équité ». « Le gouvernement a su écouter les attentes sociales tout en maintenant un climat propice aux investissements », explique-t-il, soulignant une croissance inclusive qui a réduit les tensions historiques.
Liberté d’expression et essor médiatique, une démocratie vibrante
La libéralisation de l’espace audiovisuel, avec la multiplication des chaînes de télévision et de radios indépendantes, marque un tournant dans la consolidation démocratique. « La liberté d’expression est aujourd’hui une réalité vécue, pas un simple principe constitutionnel », déclare le Consul. Cette ouverture, selon lui, encourage une citoyenneté active et renforce la redevabilité des institutions.
Ambitions industrielles, la naissance d’une marque automobile ivoirienne
Parmi les fiertés nationales émergentes figure la marque automobile Kpandji, conçue par un ingénieur ivoirien. « Cette innovation prouve que notre pays peut exceller dans des secteurs de pointe », s’enthousiasme le frère aîné de l'ancien défunt premier ministre Hamed Bakayoko. Pour lui, cette réussite symbolise l’entrée de la Côte d’Ivoire dans l’ère de l’industrialisation, soutenue par des politiques publiques favorisant l’entrepreneuriat et l’innovation.
Une diplomatie tournée vers l’avenir
En conclusion, le deputé de Séguéla insiste sur l’héritage durable du Président Ouattara : « La Côte d’Ivoire est désormais perçue comme un partenaire fiable et une terre d’opportunités. Notre défi est de poursuivre cette dynamique tout en préservant l’unité forgée à travers ces réalisations. »
Il appelle les investisseurs internationaux et la diaspora ivoirienne à « contribuer à cette renaissance », rappelant que « chaque avancée, qu’elle soit sociale, économique ou culturelle, renforce notre position sur la scène mondiale ».
Épilogue : À travers le prisme des réalisations décrites par le deputé de Séguéla, la Côte d’Ivoire apparaît comme un laboratoire de modernité africaine. Un pays où routes, stades et usines ne sont pas seulement des constructions, mais les symboles d’une nation déterminée à écrire son propre récit — un récit de progrès, de fierté et d’ambition collective.
Par Estelle Mintanie