Les Observateurs des Médias ODM News

Eric GORÉ, Président Observateurs des Médias: " Nous voulons valoriser les travailleurs des médias". La structure Observteurs des médias organise l'investiture de son bureau exécutif à Séguela dans le Nord de la Côte d'Ivoire

du 14 au 16 juillet 2022. Dans cet entretien le président de cette organisation M. Eric GORE, journaliste à la RTI parle de cet important événement qui se tient sous le Haut patronage de l'Honorable Zoumana Bakayoko Député de Seguéla, grand frère du défunt Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko à qui l'organisation rend hommage à cette occasion pour tout ce qu'il a fait pour le pays. 

Entretien.
La structure a pour but de rassembler tous les hommes des médias. On a vu qu'il ya une faîtière de journalistes, une association de caméraman, de preneurs de son etc. Pour nous il fallait faire une association transversale qui regroupe toutes ces organisations. Les Observateurs des médias englobe tous ceux qui exercent dans le secteur des médias que ce soit les journalistes, les preneurs de son , les monteurs , les cameraman Etc. Notre structure vise à faire la promotion de tous ces secteurs des médias. Il s'agit de valoriser tous ces corps de métiers sans discrimination. Il convient de dire qu'au-delà d'unir tous les secteurs des médias notre objectif c'est de permettre à tous les travailleurs des différents secteurs des médias d'améliorer leurs conditions de vie. Après on s'attaquera aux radio qui ne payent pas leurs employés et aux entreprises. On ira à la sensibilisation et il y aura d'autres actions. Il ne faut pas qu'on se dise le métier des médias c'est un tremplin. Non, on vit du métier des médias ce n'est pas un tremplin on va à la retraite en tant qu'homme de médias . C'est quelqu'un qui a été formé régulierement et qui connait son métier et qui est recruté pour travailler et donc on doit tenir compte de tout ça.

En tant qu'africain nous connaissons l'importance de l'intronisation d'un chef. Tu peux travailler officieusement pendant plusieurs années et un jour on décide de t'intrôniser, c'est ce qui est fait.

Pourquoi le choix de la ville de Séguela pour cette cette céremonie d'investiture ?

Nous avons choisi Seguela pour nous faire introniser parce qu'en tant que journalistes nous savons qu'à notre temps celui qui est arrivé à un certain niveau jusqu'à être Premier ministre s'appelait feu Hamed Bakayoko. Nous avons choisi Séguéla pour faire l'investiture parce que pour nous feu Hamed Bakayoko est notre idole, il est notre référent. Généralement on nomme ceux qui ont fait la science ou des chercheurs mais rarement on nomme les journalistes à des postes de responsabilité aussi grande. Cependant, feu Hamed Bakayoko a fait l'exception il a été nommé le Premier ministre de la Côte d'Ivoire alors qu'il a été journaliste. Pour nous il était important d'aller nous faire investir dans sa ville natale qui est Séguéla.
Cette cérémonie sera marquée d'abord par des civilités aux autorités de la ville , des activités culturelles , une rencontre avec les jeunes en vue de les sensibiliser à la paix, en suite il y aura l'investiture le samedi 16 juillet 2022.

Quelles sont les autorités attendues à cette cérémonie ?

Nous avons eu l'accord du Ministre Moussa Dosso qui a décidé de nous accompagner dans notre vision. Le Ministre- Gouverneur du District du Woroba a été saisi par un courrier et son Directeur de Cabinet nous a donnés son quitus. Quand à l'Honorable Zoumana Bakayoko Député de Séguéla et Haut patron de la cérémonie il est arrivé de l'Allemagne, le Maire de Séguéla Doumbia Lassina sera le parrain de la cérémonie. Nous profitons de votre micro pour remercier tous les membres d'honneur de l'organisation notamment l'ex-ministre Burkinabè de la Fonction publique Séni Ouedrago, le Ministre ivoirien Thomas Camara, le Consul de la Côte d'Ivoire au Niger SEM. Akessé Victor. le Député de Yopougon l'Honorable N'Guessan Euphrasie, l'Honorable Camara Zon Député de Gagnoa, l'Honorable Assouba Jacob Député de Bongouanou, le Député de Bediala Tiboué Tchin Michel et le Député de Soubré Krouma Ibrahima.
Quel est le bilan à mi-parcours de l'organisation ?

Pour l'instant on s'investit dans les actions de sensibilisation en recrutant des gens qui sont entrain de nous rejoindre. Le lancement des activités de notre association a eu lieu en novembre l'année dernière à Yamoussoukro à l'hôtel Président où on a décerné le prix de l'ivoirien nouveau aux ivoiriens qui se sont distingués dans leurs domaines d'activités. Dans les médias il ya une certaine discrimination dans les rédactions notamment entre les differents services. Par exemple ceux qui exercent dans les services politiques croient qu'ils sont plus importants que ceux des services société et vice-versa , ceux de la télévision pensent qu'ils sont plus importants que ceux de la radio et de la presse écrite . Nous sommes dans une disposition de féderer tous ces métiers.

Concernant les actions menées, nous avons lancé nos activités le 26 novembre dernier à Yamoussokro nous avons décerné des prix à des ivoiriens qu'on ne connait pas forcément mais qui ont impacté la vie de leurs concitoyens dans tous les domaines. On a accompagné une organisation des mareyeurs qui se plaignait du plafonnement des prix du poisson thon imposés par le Gouvernement.

On a fait plusieurs actions sociales surtout à l'endroit des enfants démunis vivants dans des quartiers
défavorisés et ce grace à la secrétaire générale de notre organisation qui aime les enfants . Nous leur avons offert des fournitures scolaires afin de leur donner la chance d'aller à l'école.

On a aussi contribué à prendre position sur des sujets importants. Par exemple le président des Observateurs des médias a déjà pris position sur la situation au Mali parce qu'au delà de la diplomatie il s'agit des ivoiriens qui sont arrêtés par un autre pays. Donc en tant qu'Observateur nous prenons position parce que ce sont des ivoiriens qui sont pris en otage. Il s'agit d'un élan patriotique qui nous impose à prendre position sur ces sujets sans état d'âme. Quand il s'agit d'un sujet d'ordre national on utilise le bon ton mais lorsqu'il s'agit d'un ivoirien dans un pays européen ou africain nous prenons position en demandant aux autorités maliennes de libérer les militaires retenus parce que tout montre que ces militaires ivoiriens sont allés au Mali de façon régulière car toute la hiérarchie militaire ivoirienne etait informée.

Quel votre message de fin ?

C'est de dire à tous les travailleurs des médias en Côte d'Ivoire qu'ils doivent savoir désormais qu'ils ont une faîtière sûre qui est les Observateurs des médias qui va non seulement faire leur promotion mais va aussi oeuvrer pour qu'ils soient formés, il faut mettre fin au complexe entre les travailleurs des médias. Il faut instaurer la cohésion , la solidarité la cohérence entre les hommes des médias afin qu'ils restent forts et soudés.

 

Lorsque les gens vont à l'Assemblée nationale pour voter des lois ils ne parlent pas des hommes des médias ils donnent des primes à des agents de Santé , à des Forces de l'Ordre parce qu'ils sont forts , mais les hommes des médias sont laissés pour compte parce qu'ils ne sont pas forts alors que nous sommes des leaders d'opinion qui permettent à la société d'avancer.

 

Nous devons être forts afin que nous faisons partie des priorités des dirigeants c'est le sens du combat que mène notre organisation.

 

Entretien réalisé à Abidjan par Albert Zatté.
Source: Opera News

Images: Les Obervateurs des Médias