Idrissa Seck (Sénégal) : «Il suffit que le chef de l’État annonce qu’il ne sollicitera pas un 3e mandat» pour dénouer la crise
Au Sénégal, tous les regards sont braqués sur deux hommes politiques, le président Macky Sall et l'opposant Ousmane Sonko. Mais il y a d'autres grandes figures politiques, qui ont bien l'intention de tirer leur épingle du jeu lors de la présidentielle de février prochain. À commencer par Idrissa Seck, qui est arrivé deuxième à la présidentielle de 2019, devant Ousmane Sonko.

En tête de liste figurent Sidibé Dramane alias Hamza et Diallo Moussa alias Abou Ganiou, âgés respectivement de 45 ans et 40 ans. Les autorités burkinabè offrent 180 millions de francs CFA (environ 295.000 dollars) pour la capture de chacun d'eux.
Le chef de l'armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane, avait réclamé le limogeage de l'émissaire de l'Onu, Volker Perthes, l'accusant d'être responsable de la guerre qui a éclaté le 15 avril entre ses troupes et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo. Le gouvernement du Soudan a déclaré le 8 juin persona non grata l'émissaire de l'Onu dans le pays, l'Allemand Volker Perthes, qu'il accuse depuis plusieurs semaines d'être responsable de la guerre en cours.
Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur les tentatives de bonnes volontés de nouer le fil du dialogue entre le président Macky Sall et Ousmane Sonko, son principal opposant dont la condamnation jeudi dernier à deux ans ferme par la justice a déclenché des manifestations violentes et meurtrières dans le pays.