Le Centre hospitalier régional (Chr) de Man dont la pose de la première pierre, va «renforcer le réseau du système sanitaire local, ainsi que le plateau technique de la région du Tonkpi».
Ce Chr va combler un vide, en répondant à une offre sanitaire plus adéquate. En effet, «l’ancien Chr qui joue le rôle de centre de référence régional depuis 1980, avec un taux de fréquentation de 80% est devenu exigu, en rapport avec le volume d’activités menées».
Bien plus, il s’agit d’associer à ce centre les hôpitaux généraux de Biankouma, de Danané, de Zouan Hounien et de Sipilou, auxquels il convient d’ajouter la région du Cavally dont la proximité confère un avantage, en matière de référence ou de contre référence.
Par ailleurs, le premier responsable du système sanitaire ivoirien a révélé que la construction de cet établissement de premier plan s’inscrit dans le droit fil de la politique sociale du gouvernement de Côte d’Ivoire.
«Il m’impose le devoir de saluer le leadership du Chef de l’Etat et de lui rendre un vibrant hommage pour son ambitieux programme hospitalier, couplé à un programme social gouvernemental qui est une vraie réponse à la couverture sanitaire universelle », a-t-il fait remarquer.
Le ministre Mabri Toikeusse, président du Conseil régional du Tonkpi, dont la ville de Man est la capitale, a, pour sa part, affirmé qu’il s’agit de prendre en compte un aspect des besoins sanitaires du Tonkpi.
«Cette région ne dispose pas d’un plateau technique convenu». De ce fait, il est difficile à la population d’avoir accès à « un service de santé de qualité », a déclaré le ministre Mabri.
Le président du Conseil régional du Tonpki a, par ailleurs, fait une révélation, en affirmant qu’à la rentrée académique 2020-2021, l’université de Man ouvrira ses portes à une faculté de médecine. Pour lui, cet établissement qui sera «le fleuron des infrastructures sanitaires du Grand-Ouest, sera un Centre hospitalier universitaire (Chu), dès lors que nous aurons une faculté de médecine, à l’Université de Man».
Ce centre de santé de haut niveau apportera donc « une amélioration de la qualité de l’offre de soins». Et contribuera au renforcement et à la consolidation des conditions de vie de la population du Tonkpi, «exposée à tant de pathologies et tant de menaces sur leur état physique ».
Le ministre Mabri n’a pas manqué d’exprimer la gratitude des populations du Tonkpi au Chef de l’Etat qui ne cesse de multiplier les actions de développement, à leur endroit. Le président du Conseil régional a, de ce fait, traduit leur « soutien indéfectible » au Président Alassane Ouattara.
Marcel Appena, Envoyé Spécial à Man