Dans un épisode tragique ayant eu lieu cette semaine à Zeo Zibiao, un village niché dans le département de Bangolo, à l'ouest de la Côte d'Ivoire, un enseignant bénévole a été victime de violences fatales perpétrées par des villageois, sur ordre du chef local.
L'enseignant, dont l'identité reste anonyme, avait été recruté en tant qu'enseignant bénévole pour l'école primaire de Douandrou, village voisin de Zeo. À la suite d'un prêt contracté dans la caisse du COGES (Comité de Gestion des Écoles), l'enseignant se retrouva dans l'incapacité de rembourser la somme empruntée dans les délais impartis, causant un déferlement de répercussions.
La tension a atteint son paroxysme lorsque les membres du COGES ont convoqué l'enseignant devant les chefs des villages de Douandrou et Zeo. Après une période de clandestinité, l'enseignant fut repéré lors de funérailles à Zeo et fut capturé puis livré au chef de village local. Ce dernier a alors ordonné aux membres de la sécurité villageoise de le corriger et de le ligoter. Malheureusement, ces actes de torture ont conduit à la perte de vie de l'enseignant.
L'arrestation du chef du village de Zeo par les autorités de la gendarmerie de Bangolo témoigne de la gravité de la situation. Cet événement tragique soulève des questions sur la justice populaire et met en lumière les défis auxquels sont confrontées les zones rurales en matière d'accès à l'éducation et de résolution des conflits locaux.
L'enquête en cours devra apporter des réponses et des mesures devront être prises pour prévenir de tels actes de violence à l'avenir, assurant ainsi la sécurité et la protection de tous les membres de la communauté.
WK