À Libreville, ce samedi matin, une étape décisive a été franchie dans le renforcement des infrastructures nationales. Porteo BTP Gabon et BGFI Bank ont signé, au Palais présidentiel, un accord de partenariat portant sur le cofinancement des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Alembé – Lopé – Carrefour Leroy Mykouyi. Un projet d’envergure qui vient répondre à un impératif : désenclaver une zone stratégique et renforcer la mobilité au cœur du Gabon.
Derrière cette signature, se dessine une ambition commune : faire de cette route longtemps délaissée un axe structurant au service des territoires et des populations. Longtemps difficile d’accès, le tronçon concerné est appelé à devenir un corridor moderne et sécurisé, apte à soutenir les échanges économiques, faciliter les déplacements et connecter des localités à fort potentiel.
La présence à cette cérémonie de figures de proue du groupe Porteo témoigne de l’importance accordée à ce chantier. Conduite par Hassan Dakhlallah, président-directeur général du groupe, la délégation comprenait Yaya Konaté, directeur général de Porteo BTP Gabon, Mourad Abaoui, directeur du pôle Routes, Fadel Kane, conseiller financier, et Juliana Cossa, directrice de la communication. Tous ont réaffirmé leur engagement à œuvrer aux côtés de l’État gabonais pour livrer un ouvrage de qualité, dans les délais impartis.
Ce partenariat financier avec BGFI Bank illustre également un changement de paradigme : celui d’une Afrique qui s’appuie sur ses propres ressources et compétences pour relever ses défis. En choisissant d’investir dans ce projet, la banque confirme sa volonté de soutenir les initiatives concrètes à fort impact social et économique, en plaçant la confiance dans des acteurs africains crédibles et expérimentés.
Pour le groupe Porteo, ce chantier confirme son positionnement de leader panafricain dans le BTP, capable de piloter des projets complexes avec méthode et engagement. Enracinée localement mais portée par une vision continentale, l’entreprise mobilise déjà ses équipes, ses engins et ses partenaires pour démarrer les travaux dans les meilleurs délais.
Au-delà de l’infrastructure elle-même, c’est un symbole fort qui s’impose : celui de la capacité des entreprises africaines à concevoir, financer et réaliser des projets d’envergure, avec professionnalisme et exigence. Dans la dynamique lancée par le U.S.–Africa Business Summit 2025, cette opération envoie un signal clair : le continent peut compter sur ses propres champions pour construire ses routes, ses ponts et son avenir.
Oye Mba