Le FBI a identifié l'auteur de la tentative d'attentat contre l'ancien président américain comme étant Thomas Matthew Crooks, un homme de 20 ans de Pennsylvanie, au nord-est du pays, ont rapporté dimanche des médias américains.
Il n'a pas tardé à être identifié. Le FBI a désigné l'auteur de la tentative d'assassinat de l'ancien président américain Donald Trump comme étant Thomas Matthew Crooks, un homme de 20 ans de Pennsylvanie, ont rapporté des médias américains.
L'homme a été abattu par le « Secret Service », le service de protection rapprochée des présidents et ex-présidents américains, quelques secondes après avoir tiré plusieurs fois avec un fusil en direction du candidat républicain à la présidentielle du 5 novembre lors d'un meeting en plein air à Butler. Un membre du public a été tué et deux autres ont été blessés. Le FBI a dit enquêter sur les motivations du tireur.
Electeur républicain
Thomas Matthew Crooks vivait à Bethel Park, en banlieue de Pittsburgh en Pennsylvanie, à environ une heure de route de Butler. Il était enregistré comme électeur républicain, selon les registres de l'Etat, et aurait voté pour la première fois à l'élection présidentielle de novembre.
Selon un document de la commission électorale fédérale, qui est chargée de veiller à l'application de la loi sur le financement des campagnes électorales, Crooks avait, à l'âge de 17 ans, fait un don de 15 dollars à ActBlue, un comité d'action politique qui lève des fonds pour les démocrates.
Le tireur présumé et un passant ont été tués et deux spectateurs ont été grièvement blessés.
Agé de 53 ans, le père du tireur, Matthew Crooks, a déclaré sur CNN qu'il essayait de comprendre ce qu'il s'était passé. Il a ajouté qu'il s'entretiendrait au préalable avec la police avant de s'exprimer publiquement sur son fils. Thomas Matthew Crooks ne portait sur lui à Butler aucun document permettant de l'identifier. Son domicile, tel que signalé dans les registres électoraux, a été investi par des dizaines de véhicules des agences de sécurité. Une équipe de déminage était également présente par précaution, a rapporté « USA Today ».
Les Echos