La Côte d'Ivoire traverse une nouvelle crise de confiance entre la population et ses dirigeants. Une affaire récente concernant une voiture offerte à une compatriote a une fois de plus mis en lumière les pratiques de corruption et de détournement de fonds publics qui semblent s'être enracinées dans le système politique ivoirien depuis des décennies.
Cette situation, loin d'être isolée, reflète un fléau persistant qui mine la vie politique et économique du pays, exacerbant les inégalités et appauvrissant davantage une population déjà fragilisée.
Depuis le départ du Père fondateur de la nation, la Côte d'Ivoire a vu se succéder plusieurs gouvernements, mais les méthodes semblent rester les mêmes : des détournements massifs de ressources publiques, des privilèges indus accordés à une minorité, et une opacité dans la gestion des affaires de l'État. L'affaire de la voiture offerte à une jeune femme n'est que la pointe de l'iceberg, un symptôme d'un système qui permet à certains de profiter de leur position au détriment de l'intérêt général. Cette pratique, bien que dénoncée à maintes reprises, continue de se perpétuer, alimentant la colère et la frustration des Ivoiriens.
La Nouvelle Convergence Citoyenne (NCC), sous la direction de son président, Noba Thomas, propose une alternative radicale à ce système défaillant : la politique participative citoyenne. Cette approche vise à impliquer directement la population dans les décisions politiques, en faisant des citoyens les acteurs principaux du changement. Pour la NCC, il ne s'agit plus de simplement dénoncer les abus, mais de construire un nouveau modèle de gouvernance où la transparence, la responsabilité et l'équité seraient les piliers fondamentaux.
Noba Thomas, président de la NCC, insiste sur la nécessité de sanctionner cette génération de dirigeants lors de la prochaine élection présidentielle de 2025. Selon lui, il est temps de tourner la page des pratiques corruptives et de donner une chance à une nouvelle génération de leaders, plus soucieux du bien-être de la population et de l'avenir du pays. La NCC appelle à une mobilisation massive des citoyens pour exiger des comptes et pour participer activement à la vie politique, afin de mettre fin à l'impunité et de restaurer la confiance dans les institutions.
La colère de la population ivoirienne est légitime. Elle est le reflet d'un ras-le-bol face à un système qui semble fonctionner pour une élite privilégiée, tandis que la majorité des Ivoiriens luttent pour subvenir à leurs besoins fondamentaux. L'affaire de la voiture offerte n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, mais elle symbolise un problème plus profond : la nécessité de réformer en profondeur le système politique et économique du pays.
La solution proposée par la NCC, la politique participative citoyenne, offre une lueur d'espoir. En plaçant les citoyens au cœur du processus décisionnel, elle vise à créer un système plus juste et plus équitable, où les ressources publiques seraient utilisées pour le bien commun plutôt que pour enrichir une minorité. Cependant, pour que cette vision devienne réalité, il faudra une mobilisation sans précédent de la population, ainsi qu'une volonté politique ferme et déterminée.
En conclusion, la Côte d'Ivoire se trouve à un carrefour crucial de son histoire. Les scandales de corruption et les détournements de fonds publics ne peuvent plus être tolérés. Il est temps pour les Ivoiriens de prendre leur destin en main et de réclamer un changement radical. La prochaine élection présidentielle de 2025 représente une opportunité unique de sanctionner les pratiques du passé et d'embrasser une nouvelle ère de gouvernance participative et transparente. La Nouvelle Convergence Citoyenne, sous la direction de Noba Thomas, offre une voie à suivre, mais c'est à la population de décider si elle est prête à relever ce défi historique.
Azou Oguié