L'Ambassade de Chine en Côte d'Ivoire a pris la parole de manière exhaustive pour répondre aux récentes accusations d'un intellectuel ivoirien, jetant une lumière nouvelle sur la coopération financière sino-africaine. Cette déclaration approfondie vise à apporter une compréhension nuancée des aspects complexes entourant la question de la dette et du financement.
Le document commence par déconstruire le concept de "piège à dette", affirmant que les prêts sont une nécessité pour le développement, surtout dans un contexte où le financement représente un obstacle majeur à la prospérité africaine. En rejetant l'idée de coercition chinoise, la déclaration souligne la volonté des pays africains de choisir librement leurs partenaires de développement.
L'étude se penche ensuite sur la comparaison des dettes africaines, fournissant des données statistiques approfondies provenant de la Banque mondiale et d'organisations caritatives. Elle met en évidence que les créanciers commerciaux et multilatéraux occidentaux détiennent la majorité des dettes, réfutant ainsi l'idée répandue que la Chine est le principal contributeur au fardeau de la dette africaine.
Une section spécifique est consacrée aux principes de coopération de la Chine, soulignant l'égalité, le bénéfice mutuel et l'absence de conditions politiques dans les accords de prêt. La déclaration insiste sur la transparence des directives établies dans le cadre de l'Initiative "Ceinture et Route", visant à renforcer la capacité de gestion de la dette des pays africains.
La déclaration détaille ensuite les mesures concrètes prises par la Chine pour alléger la pression de la dette, citant des accords d'allègement et des suspensions de dette, ainsi que l'annonce du Président XI Jinping concernant un prêt de 10 milliards de dollars américains aux pays africains. Ces actions sont mises en avant comme des exemples tangibles de l'engagement de la Chine envers le bien-être financier de l'Afrique.
Enfin, l'étude se termine par une réaffirmation de la contribution positive de la Chine au développement durable de l'Afrique, soulignant ses réalisations majeures en matière d'infrastructures. La construction de chemins de fer, routes, ports et centrales électriques est présentée comme un catalyseur essentiel pour l'évolution économique et sociale du continent.
Mathias Zinsou