Depuis quelques semaines, Porteo BTP, fleuron du secteur du bâtiment et des travaux publics en Côte d’Ivoire, se trouve au cœur d’une polémique alimentée par des accusations de corruption et de blanchiment de capitaux.
Des allégations portées sans preuves tangibles, notamment par des relais médiatiques en France, mettent en cause l’intégrité d’une entreprise qui ne cesse pourtant de démontrer son engagement citoyen et son professionnalisme sur le continent africain.Le dernier article publié par un média français a suscité l’indignation. En tentant d’associer Porteo BTP à des pratiques douteuses en s’appuyant sur des faits anodins – comme l’hébergement temporaire d’un étudiant ivoirien à Paris ou l’utilisation d’un avion privé par une personnalité publique – cet article révèle bien plus une tentative de déstabilisation qu’une réelle enquête journalistique. Il est important de rappeler que de telles largesses, loin d’être des actes répréhensibles, traduisent le sens du partage et de la solidarité du PDG de Porteo BTP, des valeurs qui sont au cœur de l’identité de l’entreprise.
Porteo BTP est avant tout une success story africaine, née en Côte d’Ivoire et bâtie sur une expertise locale. Avec plus de 6 000 emplois directs répartis dans cinq pays, dont la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo et le Gabon, cette entreprise est un modèle d’intégration économique régionale. Depuis plus de dix ans, elle a su se démarquer par la qualité de ses réalisations. En Côte d’Ivoire, elle est derrière des projets emblématiques tels que la route Yamoussoukro-Daloa, le bitumage du quartier Angré Château à Cocody, ainsi que plusieurs voiries urbaines. Ces infrastructures ont contribué à améliorer la mobilité et le cadre de vie de milliers de citoyens.
Au Bénin, Porteo BTP a exécuté plus de 200 km de routes, dont les axes Toffo-Lalo et Lalo-Abomey, ainsi que des projets d’électrification pour de nombreuses agglomérations. Au Togo, l’entreprise est actuellement en charge de la rénovation de l’ancien palais présidentiel, un symbole de patrimoine national. Cette capacité à intervenir dans plusieurs pays et à livrer des ouvrages de qualité aux standards internationaux démontre la solidité et l’expertise de Porteo BTP, qui rivalise avec les grandes multinationales du secteur.
Ces performances ne sont pas sans provoquer des grincements de dents, notamment parmi les acteurs historiques du BTP en Afrique, souvent issus d’anciennes puissances coloniales. Porteo BTP, par son ascension fulgurante, bouscule un ordre établi dominé par des groupes comme Bouygues, Bolloré ou Colas. Loin d’être un problème, cette réussite illustre la capacité des entreprises africaines à s’imposer sur des marchés concurrentiels, à créer de la valeur et à redistribuer des richesses localement.
Les accusations portées contre Porteo BTP ne semblent être qu’un prétexte pour ternir l’image d’un champion national. Paradoxalement, elles interviennent alors que l’entreprise continue de recevoir des distinctions, comme les Prix d’Excellence en 2021 et 2022, qui consacrent son rôle de leader dans le secteur du BTP en Côte d’Ivoire.
Le recours à des accusations sans preuves, sous couvert de lutte contre la corruption, apparaît comme une stratégie visant à affaiblir une entreprise africaine innovante et ambitieuse. Une telle cabale pose une question fondamentale : pourquoi les mêmes standards de transparence ne s’appliquent-ils pas aux géants étrangers qui monopolisent les marchés depuis des décennies ?
En attendant que la justice tranche, Porteo BTP reste fidèle à ses engagements : bâtir des infrastructures durables, offrir des opportunités d’emploi et contribuer au développement de l’Afrique. Face à cette tentative de déstabilisation, l’entreprise peut compter sur la reconnaissance des populations qu’elle sert et sur son bilan qui, jusqu’ici, parle de lui-même.
Estelle Mintanie