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Nouveau rebondissement en Corée du Sud: la police affirme mercredi être entravée dans sa perquisition des bureaux du président Yoon Suk Yeol, mis en cause après sa tentative d'imposer la loi martiale il y a une semaine. La police avait déclaré en matinée qu'une "équipe spéciale d'enquête" avait "mené

 

une perquisition au bureau présidentiel, à l'Agence de la police nationale, à l'Agence de la police métropolitaine de Séoul et au Service de sécurité de l'Assemblée nationale".

En milieu d'après-midi, un porte-parole a expliqué à l'AFP que les enquêteurs avaient "accédé au bureau des services civils" du complexe. "Cependant, nous sommes actuellement dans l'impossibilité d'entrer dans le bâtiment principal en raison de restrictions d'accès imposées par les officiers de sécurité présidentiels", a-t-il ajouté.

La présidence n'était pas joignable dans l'immédiat mercredi.

Yoon Suk Yeol a sidéré le pays en imposant la loi martiale par surprise dans la nuit du 3 au 4 décembre, avant d'être obligé de l'abroger six heures plus tard sous la pression du Parlement et de la rue.

Il a depuis échappé de peu à une motion de destitution soumise au vote de l'Assemblée nationale, sauvé par son parti. Mais la principale force d'opposition, le Parti démocrate, a fixé à samedi 17H00 locales (08H00 GMT) un deuxième vote en ce sens, a indiqué un porte-parole à l'AFP.

Si huit députés du Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon soutiennent cette nouvelle motion, elle pourra être adoptée. A la première tentative le 7 décembre, seuls deux ont voté pour la motion. Depuis mardi, trois autres ont annoncé qu'ils le feraient également.

- Tentative de suicide -

Mercredi, les autorités ont rapporté que l'ex-ministre de la Défense en poste au moment de l'éphémère loi martiale, Kim Yong-hyun, avait tenté de se suicider en détention, quelques minutes avant son arrestation formelle permise par la délivrance d'un mandat contre lui.

Accusé d'avoir joué un rôle "crucial lors d'une rébellion" et commis un "abus de pouvoir pour entraver l'exercice de droits", il était déjà en détention depuis dimanche mais un mandat était nécessaire pour la prolonger.

Le ministère de la Justice et un responsable pénitentiaire ont assuré qu'il allait bien.

"L'entière responsabilité de la situation ne repose que sur moi", avait affirmé mardi Kim Yong-hyun, dans un communiqué porté par ses avocats.

Visé par une enquête pour "rébellion", l'impopulaire président Yoon, 63 ans, a interdiction de quitter le territoire, tout comme ses anciens ministres de la Défense, de l'Intérieur, et le commandant de la brève loi martiale.

Deux hauts responsables de la police ont aussi été arrêtés mercredi matin, selon l'institution.

- Première réaction du Nord -

Tôt également, les médias d'Etat nord-coréens ont réagi à la situation pour la première fois.

L'acte "choquant de la marionnette Yoon Suk Yeol, qui fait face à une destitution et à une crise de gouvernance, déclarant soudainement un décret de loi martiale et brandissant sans hésitation les armes à feu et les couteaux de sa dictature fasciste, a semé le chaos dans toute la Corée du Sud", ont-ils écrit.

M. Yoon, sans cesse mis en échec par une Assemblée nationale largement acquise à l'opposition, avait justifié sa décision d'imposer la loi martiale par sa volonté de protéger la Corée du Sud des "forces communistes nord-coréennes" et d'"éliminer les éléments hostiles à l'Etat".

Des hélicoptères et des soldats avaient été déployés au Parlement pour empêcher les députés de s'y réunir et de voter la levée de son décret. Mais 190 d'entre eux étaient parvenus à entrer et à adopter à l'unanimité la fin de cet état d'exception.

Kim Yong-hyun a été accusé par des parlementaires de l'opposition d'avoir ordonné d'envoyer des drones dans la ville de Pyongyang, pour apparemment créer un casus belli avec le Nord, qui aurait servi de prétexte à la proclamation de la loi martiale.

Mardi, un groupe de travail du Parti du pouvoir au peuple a proposé une feuille de route sur le retrait du président. Elle envisage la démission de Yoon Suk Yeol en février ou en mars, avec une nouvelle élection présidentielle en avril ou en mai.

Ce plan n'a pas encore été accepté par la totalité du PPP.

Même si tel était le cas, il est improbable que l'opposition renonce à essayer de faire tomber M. Yoon.

Selon le PPP, le président a laissé la gouvernance à sa formation et au Premier ministre Han Duck-soo.

"Malgré mon opposition continue à la déclaration de la loi martiale (...) je n'ai finalement pas réussi à l'empêcher", a expliqué mercredi ce dernier dans un communiqué, se disant "sincèrement désolé".

 

 

 


AFP

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