Donald Trump retrouve la liberté de parole concernant son procès à New York, une décision qui promet d’ajouter une dimension captivante au débat présidentiel prévu ce jeudi.
Après qu’un juge lui a retiré le droit de parler publiquement de l’affaire, Donald Trump retrouve la parole. Le juge Juan Merchan avait initialement imposé des restrictions strictes à l’ancien président lors de son procès à New York, où il a été déclaré coupable fin mai. Ces restrictions interdisaient à Trump de commenter les témoins de l’accusation et les jurés en dehors du prétoire, sous peine d’amendes. Une décision qui pourrait s’avérer intéressante à deux jours seulement du débat qui opposera l’ancien président candidat à l’actuel président Joe Biden.
Libre mais encore avec quelques restrictions
S’il retrouve la parole, il ne peut pas tout dire : des limitations restent en vigueur afin de protéger l’identité et le domicile des jurés qui l’avaient déclaré coupable ainsi que pour protéger le personnel judiciaire et les familles des procureurs et du juge. Le juge Merchan et le procureur de l’Etat de New York ne sont quant à eux pas protégés par l’anonymat. Trump les a insultés et ils ont même reçu des menaces anonymes.
Libre mais encore avec quelques restrictions
S’il retrouve la parole, il ne peut pas tout dire : des limitations restent en vigueur afin de protéger l’identité et le domicile des jurés qui l’avaient déclaré coupable ainsi que pour protéger le personnel judiciaire et les familles des procureurs et du juge. Le juge Merchan et le procureur de l’Etat de New York ne sont quant à eux pas protégés par l’anonymat. Trump les a insultés et ils ont même reçu des menaces anonymes.
Ils ne sont pas après moi, Ils sont après vous… je suis juste debout sur le chemin ! DONALD J. TRUMP, 45e président des États-Unis
« Les preuves sont légion pour justifier que l’on continue de s’inquiéter pour les jurés », a écrit le juge Merchan. Et « jusqu’à ce que la peine soit imposée, (le personnel judiciaire) doit continuer à exercer la justice sans se sentir menacé, intimidé, harcelé voire attaqué », a prévenu le magistrat.
20 Minutes avec AFP